On aura vu Myra Lee dans de nombreuses variations depuis les débuts de Maud en solo. Selon les endroits, selon les gens disponibles. Et à chaque fois c’était bien, la preuve on y est retourné chaque fois suivante... mais la formation de ce concert au Trabendo avec Jean derrière les fûts (aka jaune, le génial batteur de Francois & The Atlas Moutains, de feu Hopper et de plein d’autres gens biens), Xavier à la guitare et Olivier à la basse, c’est un peu la formation ultime de Myra Lee, c’est en place, tendu, puissant sans être brouillon, la voix comme la guitare de Maud qui sont l’élément charnière dans Myra Lee, sont toujours limpides mais le groupe sait aussi faire dans le bruitiste, jouer sur des explosions qu’on ne connaissait pas à certains morceaux et qui s’en portent plutôt très bien. Le chant est très bon lui aussi, on en a l’habitude mais là il y a de quoi être impressionné de la pureté dans des aigus que Maud va chercher très haut sans que ça en devienne non plus désagréable..

Ça va devenir une sorte de tradition avec tous ces musiciens qui se connaissent bien mais donc pour finir on aura encore la chance le temps de deux morceaux d’avoir la présence d’une mini-chorale pour ce concert, avec encore du guest de luxe : Lidwine, Diane (des Colettes) et Marie Leskimo.

Avant de boucler, il faut quand même souligner une fois de plus le travail des balades sonores, les remercier pour tout ce qu’ils ont accompli lors cette soirée au Trabendo et pendant tout leur BitterSweet(paradise) 2013, une programmation impeccable de bout en bout, tout ça contre une participation libre, ce n’est plus le prix de consolation pour ceux qui ne partent pas ou ne sont pas encore partis, une soirée comme ça c’est le gros lot.

Et c’est un peu tout ce qu’on souhaite à Myra Lee aussi, il serait temps.