Je prends rarement le temps d’écrire et encore moins pour un film tellement la musique a de l’importance. Mais par le plus grand des hasards, surfant dans les méandres des plateformes de streaming je tombe sur How to talk to girls at parties » de John Cameron Mitchell. J’ai choisi ce film pour son casting (Nicole Kidman et Elle Fanning) et sa thématique punk. Je me suis dit que ça serait un bon film pour passer le temps.
Et là, ce fut la surprise. J’écris ses mots juste après l’avoir visionné, la musique du générique de fin en fond. Mon cœur est tout rempli d’émotions. Sourire aux lèvres et la larme à l’œil.
Je vais essayer de ne rien révéler et ne peux que vous conseiller de ne même pas lire le résumé pour garder cet élément de surprise totale, quitte à finir cet article plus tard, après visionnage, mais je tâcherai d’en révéler que peu.
Ce que j’ai pris pour un feel good movie c’est avéré être bien plus que ça. Allant du nanard au film d’ado, plongeant aux débuts du mouvement punk rock, partant dans tous les sens jusqu’à nous immerger dans une SF carrément bizarroïde. Le tout prônant en message d’acceptation avec une scène de fin qui, je l’assume totalement, a fait mouiller mes yeux.
Mais ça part vraiment loin. Trop ? Sûrement à en perdre en cours de route. Mais ça m’a plu, ça m’a plu que ça soit totalement barré. Jamais je n’aurai imaginé voir Nicole Kidman en prêtresse du punk tenir tête à une représente alien de la colonie du sexe. Il y a plein de scènes de dingue totalement what the fuck, mais en fan de nanar ça ne me dérange pas le moindre.
La bande originale est totalement sublime, punk et krautrock (si vous ne connaissez pas, plutôt que vous décrire je vous dirai d’écouter Kraftwerk, c’est bien plus simple). Les groupes cités sont géniaux, qu’on ne peut que conseille d’écouter, the Velvet Underground, The Damned, Siouxsie and the Banshees. La chanson du générique de fin signé Xiu-Xui avec Mitski, Between the breaths a déjà sa place dans ma playlist du mois et la bande-son sera étudiée et écoutée bien rapidement.
Et forcément avec cette bande-son on retrouve une Angleterre de la fin des années 70 dépeinte avec une belle photographie et des décors urbains collant carrément à l’esthétique punk. Bref, c’est quand même bien foutu en plus.
J’avoue aussi que par moment, je me suis clairement demandée où le film voulait en venir et si ça ne partait pas trop en cacahuètes tout ça. Il y a des choix contestables et je suis sûre que ce film ne doit pas être très bien noté. Je peux même le comprendre. Mais ce final, peut être niais, m’a comme fait accepter tous ces moments où ils ont failli me perdre. Il m’a fait monter la larme. Et j’aime bien le but et le propos de ce film. Cela m’aura parlé et touché. Juste être sois et s’accepter. C’est cool. En plus la BO est vraiment chouette. Alors je me suis dit qu’il fallait en parler et partager. Car quand ça nous plait au final, on a envie de le partager.
Bonus, petit lien vers la BO.