Pour moi, Mina Tindle, ça a d’abord été Pauline (elle va pas être contente que je dise ça mais en fait ma phrase ne veut pas dire ce qu’elle veut dire, attendez la suite).

Pauline, qui ne jouait même pas avec son groupe d’ailleurs mais en guest-star de Toy Fight, un groupe français, qui a sorti un album intitulé Peplum récemment qui devrait intéresser les amateurs de pop indie. On y retrouve tous les bons ingrédients , de bonnes mélodies de voix sur des tempos assez emportés, une instrumentation assez variée qui part un peu dans tous les sens, et c’est une bonne chose en fait.. Ça donne un truc assez jouissif quand une chanson pop à guitare acoustique s’embarque de manière totalement inattendu dans un passage limite psychédélique avec un synthé analogique dont on torture le pitch.

Mais ce qui m’a le plus marqué ce soir là c’est la fille qui se cachait un peu derrière les deux chanteurs-guitaristes. Elle avait un sourire assez incroyable, elle irradiait le plaisir tout simple d’être sur une scène et de donner de la voix. D’être là juste pour faire de la musique avec des amis.

Y a tellement de gens qui en font une telle histoire de monter sur scène, qui tirent la tronche ou au contraire qui se la jouent rockeur séminal alors que tu les as croisés deux minutes avant au bar en train d’échanger leur ticket boisson pour un coca light sans bulles. Tout ça sonne tellement faux que c’est rafraîchissant de voir quelqu’un de juste heureux d’être là et de jouer (chanter).

Bon après j’ai appris que la fille en question s’appelait Mina Tindle mais qu’en fait non c’est le nom de son groupe, où il y avait des bouts de Toy Fight et puis pas mal elle quand même.

Et il se trouve qu’elle fait de la très bonne musique, qu’elle a un peu de mal avec les blagues entre les morceaux, moins qu’elle le pense, mais c’est pas facile d’être devant, mais elle garde cette spontanéité et cette joie si communicative, même si ces chansons peuvent avoir une tonalité plutôt triste comme celle qu’on vous propose ci-dessous :