N.B. : Vous pouvez aussi voir sur Le Cargo ! d’autres photos backstage ainsi que des photos et une chronique du concert.

"J’ai beaucoup travaillé"

L’avantage (ou l’inconvénient) de travailler ses photos la nuit c’est qu’à des heures improbables on tombe sur des choses comme une interview de Michel Legrand, qui raconte son incroyable carrière et s’il y a quelque chose qui revient sans cesse dans son témoignage sur ce que c’est d’être un musicien c’est "J’ai beaucoup travaillé" et en fait ça fonctionne bien aussi pour Mina Tindle. En arrivant à 16 heures aux balances, l’ambiance est très détendue mais studieuse : il n’y a pas de temps à perdre car il y a une surprise pour cette date exceptionnelle, ce Trianon qui fait écho à celui qui a eu lieu un an plus tôt et vous donne une idée de chemin parcouru, de la première partie venue tenter de séduire le public d’une autre à celui de star de la soirée vers qui convergent tous les regards, à qui chaque applaudissement est destiné.

Et ça n’a pas l’air mais là on aussi c’est du travail : de savoir gérer cette pression, de garder la spontanéité tout en rodant un set jusqu’à qu’il devienne une machine bien huilée, de montrer son bonheur d’être là, d’être à vif mais en gardant ses larmes à l’intérieur, pour ceux qui savent. Et puis de quand même nous laisser quelques moments clown d’avant quand elle retrouve "son" JP (Nataf) sur scène.

La danse des folles

Et donc cette surprise, qui nécessite toutes ses préparations, c’est la présence pour le rappel en plus de la chorale des "soeurs"-amies de Pauline, qu’on avait déjà vue aux Bouffes du Nord (ici ce sera uniquement les filles), la présence d’une danseuse, Moïra, qui viendra sur Taranta, le morceau, donner corps à la Tarentelle, la danse qui a inspiré la chanson qui donne son titre à l’album mais qui n’est pas dessus et qu’on adore et qui clôt toujours merveilleusement les concerts de Mina Tindle. Enfin ils sont revenus encore après.. du travail je vous dis...