Fascinant et si agréable de voir autant de talent, de complicité, d’énergie, et tout cela en toute modestie et malgré les problèmes techniques et... la fièvre (que Pauline essaiera de curer en fin de concert avec un shot de vodka).
En plus d’être, nous aussi, gagnés par la fièvre, mais d’une autre nature et dont le principal symptôme est le déhancement ; on passe vraiment un bon moment ponctué de fous rire provoqués par les pitreries d’Olivier et/ou l’autodérision de Pauline.
On salue, aux percus, un Olivier Marguerit survitaminé (qui officie aussi dans Syd Matters, Thousand, Myra Lee et tant d’autres) et une Pauline bien plus à l’aise sur scène qu’auparavant (pour avoir visionner le concert des Bouffes du Nord), toujours aussi pétillante et livrant un set à la hauteur des espérances, déjà hautes placées par l’album et les éloges collégiales des compagnons de bord(entre autres, là, là et là) !
Coups de coeur : Les incontournables déhanchantes Sister (renommée Schwester pour l’occassion) et To Carry Many Small Things. Pour l’émotion, les Pan (qui me fut par chance dédiée. ça a du bon de prétendre à parler français), Demain et Os Argonautos.
On souhaite à Mina Tindle un bon rétablissement et surtout du repos après une année incroyable. On est déjà impatients d’entendre la suite...