C’est dans une quasi pénombre et seul qu’apparaît Mathieu Boogaerts sur l’immense plateau du Théâtre de la Ville. Il nous salue et appelle un à un les trois musiciens qui vont l’accompagner ce soir. Dévalent les nombreuses marches alors, depuis la régie tout en haut, trois excellents musiciens qui opèrent pour et dans de nombreuses formations de talent (quand ce n’est pas pour défendre leur propre projet), j’ai nommé : Élise Blanchard à la basse, Jean Thévenin à la batterie et Vincent Mougel à la guitare et aux claviers. Tranchant avec un sol et fond noirs, une couleur différente éclaire chacun et compose le seul décor.
Mathieu nous annonce qu’il n’a pas de set list établie, ou plutôt si, il connait les morceaux qu’il va jouer mais pas l’ordre. Il tire donc un petit papier de sa poche à la fin de chaque son sur lequel est écrit le prochain qu’il annonce à ses musiciens. Quasi deux heures de concert où se succèdent un tiers du dernier et neuvième album Grand Piano, le reste étant constitué de titres plus anciens qui jalonnent la carrière du natif de Fontenay-sous-Bois.