En même temps cela ne fait qu’un peu plus de 20 que nous traînons à Paris. Alors évidemment il faut un temps certain pour s’apercevoir que non, le Bataclan n’est pas sur la ligne 2 du métro. Donc se demander à quelle station il faut descendre en se disant au fond de soi que quel que chose ne va pas, c’est un peu ridicule. Mais surtout cela met très en retard. Le groupe nous attend donc, devant le Bataclan, le percussionniste ne pouvant s’empêcher de jouer avec tout ce qui lui tombe sous la main, nous nous mettons aussitôt à la recherche d’un endroit pour tourner la session. La petite rue sur le coté est un joli décor mais les travaux juste à coté bien trop bruyants, nous nous rabattons donc dans le tour bus de Gogol Bordello. Ambiance cosy, chaleur moite et lieu particulièrement exigu, mais Man Man est capable de transformer tout endroit où il joue en arrière salle d’un bar enfumé. On se lance très vite pour le premier morceau, le groupe t’annonçant tout simplement qu’ils ne l’ont jamais joué en acoustique et évidemment pas répété et te laisse à la fin du morceau un peu sans voix. On aimerait bien avoir des morceaux, quasi improvisés comme celui là à chaque session !! 

Alors que nous n’avions le temps d’un seul morceau (c’est ça de ne pas savoir où sont les salles dans Paris !!!) Ryan reste encore le temps d’un morceau. Voilà une session à l’arrache, à bout de souffle mais qui se déroule au bout du compte comme un plan d’Hannibal ! Sans Accroc.

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Un grand merci à Maxime.

Images : Renaud de Foville