contradictoires

cette nouvelle signature du label 4ad (pixies, thievery corporation, gus gus) nous a permis de finir l’an 2000, et de commencer l’année suivante, secoué par des sentiments et des sensations contradictoires. cette musique d’apparence froide, mécanique et métallique nous plonge, grâce à quelques nappes de synthé, dans un état second. entre l’hypnose et la nostalgie. un magnétophone c’est un appareil d’enregistrement et de lecture des sons, par aimantation rémanente magnétique nous dit le dictionnaire. merci !

aimantation rémanente magnétique

mais, aujourd’hui, c’est aussi un symbole, celui de nos souvenirs des années passés, l’évocation de découvertes musicales adolescentes sur des engins préhistoriques aujourd’hui perdus dans des caves humides. a la première écoute de cet album, aussi dangereux qu’indispensable, on se retrouve écrasé par un désordre mécanique presque insurmontable. mais quelques morceaux comme les superbes "frankholme’s drive" et "air methods" nous captivent très vite et nous dévoilent quelques uns des secrets cet album qui englobe, avec une facilité déconcertante, tout ce que la musique électronique à pu nous apporter durant ces trente dernières années. attention soyez conscient de vos actes... en mettant sur votre platine i guess sometimes i need to be reminded of how much you love me vous ne pourrez plus rien faire d’autre pendant un peu plus d’une heure que d’écouter, fasciné et envoûté, l’électronique insidieusement subversive de magnetophone.