torpiller

tous aux abris ! encore un album qui porte bien son nom ! le great destroyer de low vient ébranler nos idées préconçues comme il vient torpiller notre joli catalogage en « low, mais c’est de la folk hyper-ultra-intimiste ». le premier morceau comme un coup de tonnerre, “monkey”, déboule de toute sa puissance, d’une énergie communicative et terrassante.

décorner

et comme on pouvait dire à une époque lointaine (qui nous vaudrait bien quelques casseroles aujourd’hui) que les meilleures ballades sont souvent écrites par les groupes de métal (rien que d’écrire ça tiens...), on pourrait aujourd’hui affirmer que les groupes de folk hyper-ultra-intimiste savent exceller dans l’art du tube rock-grunge au son (faussement) bien crade. “monkey”, “california” et “everybody’s song” qui ouvrent cet album feraient un ep à vous décorner un chameau.

renouer

c’est d’ailleurs un peu le problème de ce great destroyer. le fait que le quatrième morceau, “silver rider”, renoue avec les joliesses sadcore qu’on connaît au trio américain. non que cela ne nous plaise soudainement plus, mais que finalement, ce nouveau son avait quelque chose de diablement bon.

s’imposer

la suite de l’album semble un chouia plus aléatoire, avec un “step” limite disco et impromptu. il faudra certainement un peu plus de temps aux morceaux pour s’imposer. reste à voir également comment le groupe réussira à agencer cette nouvelle série de morceaux avec ses ambiances plus feutrées, plus downtempo, lors de son prochain passage en france, que nous attendons bien sûr avec une impatience terrible. ce torpilleur nous a bien ouvert l’appétit.