Quasiment depuis le début des sessions du Cargo ! nous croisons la route de Louis Jean Cormier. Il a été dans les premiers artistes à nous faire confiance et à participer à cette aventure ! Et si les dernières années ont été des plus chaotiques, nous attendions avec impatience le retour de Louis-Jean à Paris. A l’annonce de son concert aux Trois Baudets, il a suffit d’un petit message sur les réseaux pour organiser cette session. Quelques échanges plus tard nous arrivons aux Trois Baudets, à quelques mètres des escaliers où nous avions tourné la session précédente. Il fait beau, Louis-Jean est dehors avec son équipe, ils ont fini les balances et se préparent à aller profiter d’une terrasse du quartier. Nous nous installons dans le hall de ce club mythique qu’est les Trois Baudets en regardant la fresque en hommage à quelques uns des artistes qui sont venus jouer ici et surtout la liste un peu plus conséquentes des grands noms de la chanson francophone qui sont montés sur cette scène. Louis-Jean y cherche évidemment le nom du grand Félix Leclerc dont il parlera plusieurs fois lors de son concert !

Le temps de s’installer, de s’arranger avec la première partie qui commence les balances, de voir la lumière du soleil disparaître derrière quelques gros nuages et nous voilà prêt. Prêt pour les mélodies, les mots, la poésie, les émotions à fleur de peau, la beauté des chansons de Louis-Jean. Aujourd’hui nous n’avons le droit qu’à un seul morceau, l’appel de la bière fraîche oblige. Mais quelle chanson. Quelle beauté. En quelques minutes tout est là, tour l’univers du chanteur canadien est dans cette chanson aussi belle que poignante et sincère. Nous le disons depuis longtemps, Louis-Jean est un des grands paroliers francophones de ces dernières années. Ce n’est pas cette session, ni encore moins le magnifique concert quelques heures après qui pourrons nous contredire !

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Un immense merci à Julie et aux Trois Baudets pour leur accueil et en particulier à Jean.

Images : Renaud de Foville