Certains jours on se prend un méchant coup de vieux et en même temps un excellent souffle de jeune talent. C’est ce qui se passe avec Louis Aguilar, tout jeune lillois au folk érudit et fluide. On sent les heures passées à écouter devendra banhart (cf les tatouages), daniel johnston (cf le tshirt) et autres guitar heroes à poil long (ou pas). Une liste de concerts déjà longue comme le bras à son actif, Louis Aguilar passe et repasse à Paris, inscrivant progressivement sa trace dans le sillage de ceux qui hantèrent avant lui les micros du pop’in et autres lieux sacrés du folk... On le rencontre début février, accompagné de la charmante Amélie avec qui il joue sur scène et que nous retrouverons bientôt à l’occasion de la sortie de son deuxième album.
A ce moment, on ignore encore que Louis Aguilar finira son set quelques heures plus tard dans le chaos d’un boeuf dévêtu avec les o’folk brothers, démontrant -si besoin était- une aisance sur scène et une maîtrise instrumentale époustouflantes... 18 ans...
en concert au divan du monde le 21 février, avec emily loizeau à calais le 13 mars et plus encore...
images : renaud de foville
photos de la session par vinciane
je n’aime pas du tout : son anglais est tres tres approximatif et le coup de la chanson basée sur le La mineur / fa mejeur ... y aurait pas eu 300000000 groupes avec cette suite d’accords, OK, mais la ... et ca ne sonne pas réellement.
en revanche, félicitations pour la prise de son, certainement la meilleure jusqu’à maintenant.