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publié par Ben Gaston le 08/12/19
Festival Aurores Montréal #7 Jour 6

Pour cette sixième et avant-dernière soirée du Festival Aurores Montréal, trois groupes féminins se partageaient l’affiche à la Maroquinerie.

C’est Lonny qui ouvre le bal pour nous présenter pour la première fois de nouveaux morceaux. Mais bien plus que de nouveaux sons, c’est à une véritable transformation à laquelle nous assistons. Est-ce son passage au Quebec cet été qui l’a inspirée ? Nous avions quitté Lonny Montem, souvent en solo ou duo acoustique et son folk chaud et maitrisé, elle nous revient en Lonny, et si elle a perdu un patronyme, elle a gagné une formation électrique avec Antonin Lesp aux guitares et Colin Russeil à la batterie. Dès les deux premiers morceaux de ce court set, on est de suite conquis et emportés par le coté rock de ces nouvelles compos, la voix de Lonny est bien présente, comme une évidence. On sera un poil moins convaincu par la suite mais on applaudit des deux mains ce changement de direction et on ne doute pas que cela va donner de grandes choses à écouter dans les mois à venir.

Changement de plateau, les filles de Rovski toutes de blanc vêtues déboulent sur scène pour un set compact et maitrisé. Une année 2019 incroyable pour Sonia et Olive, un premier EP, sélectionnées au FAIR, récemment signées chez Adone Productions, et un premier album en préparation. Est-ce la multiplication des concerts, on ressent une grande complicité entre les deux filles, elles se sourient et prennent visiblement plaisir à être là. Musicalement, nous sommes agréablement charmés par les nouvelles compos qu’elles nous offrent. Un groupe à suivre en 2020, assurément.

Il se fait tard, après un changement de plateau interminable, c’est malheureusement devant une Maroquinerie qui s’est bien vidée et ouverte à des courants d’air glaciaux que Kyrie Kristmanson se présente avec son solide groupe (guitare/clavier/batterie) pour la soutenir. Et quel dommage se dit-on que les gens ne soient pas restés, car comme à son habitude, la canadienne nous livre un magnifique concert. Il y a d’abord sa voix bien sûr, unique, chaude, puissante. Et ses mélodies, son univers, ses petites histoires entre les morceaux racontées avec son petit accent charmeur. Elle alterne épopées rocks avec des moments acoustiques seule à la guitare. Pour le rappel, elle finira seule assise au milieu de la fosse, non amplifiée, demandant au public de se joindre à elle. Un très beau final à son image.

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