L’espace d’une soirée, Lidwine accompagnée par Roland, son batteur/chauffeur/mari et « plein d’autres de choses » a délaissé son Cotentin d’adoption et sa petite ménagerie pour braver la grisaille parisienne et les embouteillages et nous offrir un très bon concert, entièrement acoustique. Avec harpe (lumineuse), karimba et harmonium pour elle et éléments de batteries matés pour garder un volume maîtrisable, et percussions en tout genre pour Roland (ce qui comprend le sol de la Passerelle.2 et un tambourin avec la main d’un membre de public en guise de pied pour le tenir). La complicité entre les deux musiciens fonctionne bien, Roland a su trouver sa place dans l’univers de Lidwine et lui donner une assise supplémentaire. La prestation vocale est impeccable comme d’habitude et le contexte minimaliste permet vraiment d’en goûter toutes les subtilités. Surtout dans le silence quasi-religieux du public nombreux qui est venu à Passerelle.2 pour cette première date parisienne depuis plus d’un an.