ou petits détours entre amis

photo : Vinciane Verguethen
Maintenant pour l’autre match important du week-end, je veux bien sûr parler du Brésil-Australie de dimanche après-midi, celui-là même pour lequel on a tout laissé en plan à 18 heures frappées, que ce soit femme, enfant ou tricycle …
L’Australie, petit poucet en tête de son groupe (décidément on ne s’en lasse pas), contre l’ogre brésilien, prêt à n’en faire qu’une bouchée … et nous fébrilement posés sur notre canapé à espérer l’irréalisable, l’impensable : un match nul … mieux, une victoire des australiens …
Bon, la logique a été respectée, 2-0 pour le Brésil mais nos Aussies se sont bien battus, bien mieux une fois menés au score d’ailleurs, une fois la tension rompue, et ils auraient mérité au moins un but pour récompenser leurs efforts (sur cette belle reprise de volée acrobatique ou encore sur la superbe toile du goal brésilien). Ils auraient presque mérité, comme la Corée du sud contre la France, d’arracher le match nul. Mais bon, on ne se refait pas, quand on manque de rapidité devant, qu’on n’est pas assez percutant, c’est tout de suite plus délicat.
On ne reviendra guère sur la prestation brésilienne, un grand méchant loup pépère ça ne fait pas de mal de temps en temps. Non, ce qui intrigue davantage c’est l’atterrissage, ou plutôt l’affiletissage, du ballon exactement au même endroit lors d’au moins 4 ou 5 attaques australiennes. Quelles sont en effet les chances pour qu’un ballon finisse sur le filet horizontal derrière la barre transversale juste au dessus et en plein milieu (dans la largeur) du but ? Et cela à 4 reprises successives … Une astuce de la part des brésiliens à la Tintin au Congo ? (C’est bien dans celui-là qu’il place un aimant derrière un arbre pour attirer les flèches à côté de lui et passer pour un sorcier ?) Un pari stupide des australiens entre eux pour montrer leur technicité flamboyante ? (oui bon d’accord) Une intervention divine en cette grand-messe cathodique pour rappeler qu’Il existe ? (Il en a certainement grand besoin)
Quoiqu’il en soit ce point névralgique demeure hélas encore un poil trop haut pour provoquer chez nous au bout des quatre actions en question, et après des salves de cris suraigus, le repos acuponcteur tant attendu … imaginez un peu, 4-2 pour l’Australie … ç’aurait eu de la gueule quand même …
C’était Goob(y) à peu près sobre, une fois n’est pas coutume … pour le cargo !
Et pendant ce temps là notre Reno-cargo est toujours en tête de son groupe … yay ? ... yay !
je te dispense du crédit photo pour cette fois lol :) on va pas gâcher ma réputation (hahaha) avec cette photo qui trahit mon état éthylique avancé... rôh !!!