Rope. - Socializing takes some time

Cela commence comme la B.O d’un film des années 70. Une superbe envolée de synthétiseurs (oui le mot fait aussi très 70’s) en ouverture. L’arrivée de la voix, faussement nonchalante, parfois transformée renforce le coté prenant de cette chanson, de l’aveu du groupe, écrite il y a plusieurs années maintenant. On bouge sans s’en rendre compte au rythme de Socializing takes some time. Un morceau fourmillant d’idées, mais sans jamais perdre de vue l’essentiel. Le fil conducteur de ce morceau assez imparable. Les idées sont au service de la musique et non juste pour montrer ce que l’on sait faire. La production est impeccable et tout cela rend le morceau totalement intemporel et addictif !

Sibyl - Open your eyes

Restons en France avec la pop classieuse de Sibyl. Jeune artiste dont nous découvrons l’univers et surtout la voix, ultra sensuelle et touchante. Une musique dépouillée mais avec de belles idées d’arrangements avec un refrain assez imparable et surtout toujours emprunte d’émotion, la voix de la chanteuse nous charme et nous emporte dans une ambiance poétique et nostalglque. De quoi nous donne envie d’en connaitre plus sur Sibyl  !

Swimming Pool - Wednesday Kinda Weekend

Quittons la France mais sans aller bien loin, rendre visite à des voisins. Swimming Pool est basé entre la Suisse et la Hollande. Et nous changeons aussi radicalement d’ambiance pour nous plonger dans une atmosphère totalement éthérée, planante, psychédélique, fourmillante d’idées, de sonorités, où les voix se font chant de sirènes, où les sons semblent sorties d’un immense trip de douceur et de bien être. Il y a quelque chose de particulièrement bienveillant dans la musique de Swimming Pool, comme se lover dans un cocon et se laisser porter. Une expérience grandement conseillée !

Shriving Drawers - Mutiny

Nous partons vers l’Angleterre mais nous continuons dans la douceur, l’émotion à fleur de peau, le bien être. Si on ne sait rien de Shriving Drawers, nous avons juste reçu un morceau accompagnée d’une phrase énigmatique "Postcolonial Western Nostalgia", nous n’avons en fait pas besoin de plus pour être totalement conquis par la musique, les superbes arrangements, et surtout pour être touché par la magnifique voix qui vous file le frisson tout au long de ce magnifique Mutiny. Une chanson d’une aussi élégante qu’émouvante, une instant parfait que l’on voudrait faire continuer le plus longtemps possible. Quand la musique fait autant de bien, c’est précieux !

BETS - Autumn Again

Direction les Etats Unis pour une double ration de douceur folk. Une guitare et une voix mutine, presque enfantine. Comme un instant d’innocence et d’espièglerie, teintée de sensualité. Pour tout vous dire on ne sait pas pourquoi nous avons reçu ces deux chansons qui ont trois ans pour l’une et dix ans pour l’autre et ont été vu des centaines de milliers de fois, voir plus. Pourquoi maintenant, nous ne serons pas. Mais en fait nous sommes toujours heureux de découvrir une artiste avec autant de talent. Des chansons qui paraissent simples et évidentes au premier abord, mais qui ont le sait ne sont pas les faciles à écrire. L’évidence en musique, c’est quand on se sent chez soi dès la première écoute, comme retrouver de vieux amis et de voir que rien n’a changé. C’est une alchimie délicate et que maitrise parfaitement BETS. Elle nous raconte ses histoires, nous emporte dans son univers et nous touche avec une facilité déconcertante. Une musique folk teinté de la légèreté et la poésie pop qui fait un bien fou !

Jenny