Jamie Backlight - Eloïse
Disons le tout de suite il y a un petit coté Gainsbourg dans ce morceau de Jamie Backlight, on ne va pas dire le contraire. Mais il y a plus que cela. Une superbe mélodie portée par de très beaux arrangements, un son ample, libre, ouvert sur de grands espaces qui se mélange très bien avec la voix, parlée, on ne vous a pas parlé de Gainsbourg pour rien, de Jamie à laquelle répond avec une sensualité faussement détachée la voix ô combien troublante de Axelle Dethise. Les deux voix se répondent à la perfection, chacun emportant la chanson dans son monde, dans ses mots, dans ses émotions. Une petite pépite qui devient très vite addictive.
Nick Noon - Who Needs Who
Direction les Etats Unis et le rock intemporel et ultra efficace de Nick Noon. Difficile de savoir si nous sommes à la fin des années 60’s dans un club, ou bien en première partie de Jon Spencer, avec qui les 60’s ne sont jamais loin, ou encore sur la scène anglo saxonne des années 90’s. Toutes ces influences, tous ces sons se retrouvent ici pour une chanson au son ample, imparable et ultra dansant qui est en fait une chanson bien de 2024 et surtout totalement Nick Noon !
Mango Sunday - How It’s Meant to Be
Encore le jeu du hasard. Si des Etats Unis on se retrouve en France avec Mango Sunday, on reste dans les influences et cette fois ci un son résolument 60’s. Un rock comme on pourrait l’entendre dans une fête de fin d’année d’un collège américain dans un film avec de grosses voitures, des fleurs aux poignets et des chemises à jabot dans des costumes un peu trop petits. La bande son parfaite, même si la chanson est présentée ici comme un démo cela sonne déjà très bien, pour une nostalgie que nous n’avons pas connu !
Katápola - No Caribou
Restons en France, avec Katápola dont nous avions présenté une première chanson il y a quelques mois. Avec No Caribou, cela devient une évidence que Katápola a le sens de la mélodie qui vous accroche, reste en tête, avec cette rythmique faussement nonchalante mais véritable dansante et des tonnées d’idées d’arrangements qui fonctionnent tout au long de cette petite pépite pop. On se retrouve très vite à taper du pied et à essayer de se bouger au rythme de No Caribou. On vous le dit, il faut suivre de très près Katápola.
Paul Colomb - Lindar
Il y a trois ans déjà nous vous avions présenté un premier morceau de Paul Colomb. Aujourd’hui Lindar est là pour nous présenter "Bleue Quintet", le premier album sorti en ce début d’année. Un album instrumental autour du violoncelle que l’on va écouter avec une grande curiosité en l’espérant à l’image de ce très beau morceau, ultra cinématographique, totalement aérien et touchant. L’exercice est peut être casse gueule, mais si il est à l’image des deux premiers morceaux qui nous ont permis de découvrir l’univers de Paul Colomb, il sera une grande réussite