Je peux vous raconter ma vie... ?
Allez dites oui... Allez, soyez sympa quoi... Je vous rassure pas du debut. Je vais pas vous parler de mes parents et de mon enfance. Peut être une autre fois si vous m’envoyez un petit mail. Non, là je ne remonte pas très loin. Quelques semaines, à peine quelques tout petit mois. Ha j’ai cru entendre un Oui, dans le fond... Bon, en tout cas je prends ça pour un oui.
Quelques semaines avant la fin de l’année 2005, le label T Rec, qui squatte de plus en plus le Cargo comme vous aurez pu le remarquer (entre autre ici ) nous donne à écouter leur dernier bébé Late Mrs Eight. Un suédois, Joel Friedlund, tellement génial qu’il n’est même pas sortit dans son pays. C’est un peu comme cela qu’il nous le présente. Y a de quoi attiser notre curiosité. Surtout que la première sortie du label de Jean Charles Versari et Cyril Bilbeaud nous avait carrément emballé. Fruitkey continue d’ailleurs, à tourner régulièrement sur la platine et on attend avec impatience la sortie du prochain album dont l’enregistrement est prévu pour Avril. Mais là, en écoutant Dear Adreline, l’album de Late Mrs Eight, rien. Première écoute. Je n’accroche pas. Franchement, rien ne se passe. Pas mauvais non plus, mais un peu déçu, je range discrétement l’album au milieu des cd à chroniquer (je peux vous dire qu’il n’y a pas meilleure cachette, au point de s’y perdre même).
entre Noël et le jour de l’an
Quelques semaines plus tard Cyril Bilbeaud me parle d’une mini tournée en Italie avec Fruitkey. Il reste une place dans le camion. Et zou... un vieux rêve d’adolescent devient réalité entre Noël et le jour de l’an... D’ailleurs si j’ai le courage un jour de finir le texte vous en aurez ptet un compte rendu sur le cargo... Donc en route pour l’italie. 5500 kilomètres de camionnettes, de bière et de musique. Un soir, dans un club de Bari, pendant le repas François, de l’excellent l’enfance Rouge, qui à organisé la tournée, décide de faire découvrir aux autres quelques albums de son crû. Au cours du repas Cyril décide de lui rendre l’appareil : dès le premier morceau, dès les première note je me dis ouahhh c’est vraiment super bien ça. J’écoute. La voix, les mélodies. L’atmosphère. Ce grand club vide, un délicieux diner baigné dans une lumière tamisé. Tout le monde est un peu fatigué, mais heureux d’être là. La bande son parfaite d’un moment précieux. Je demande donc à Cyril ce qui est en train de passer... Genre j’ai jamais entendu mais franchement c’est énorme. Dans un éclat de rire il me répond que c’est Late Mrs Eight, tu sais le cd que je t’ai filé et que tu n’as jamais chroniqué sur le Cargo.
« Et c’est quoi cette bouteille de lait ? » à eté la seule réponse sensée qui me soit venue à l’esprit.
Maintenant Dear Adrenaline peut quitter la pile des Cd à chroniquer, qui n’a pas baissé pour autant... Et rejoindre le fruitkey dans celle des albums qui ne sont jamais très loin de la platine... Alors si vous ne voulez pas avoir l’air d’un imbécile lors des diners dans les clubs rock de Bari, ou tout simplement si vous voulez entendre un album folk riche et dense, beau et émouvant. Vous savez ce qu’il vous reste à faire.