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publié par Mickaël Adamadorassy le 21/07/11
La Maison Tellier - Le Glazart, Paris - 19/07/2011

Ce concert de la Maison Tellier à la Plage du Glazart, on se l’imaginait bien un peu bucolique, le crépuscule au plafond et les pieds dans le sable et peut être bien un mojito bien frais à la main (tant que c’est encore autorisé...) mais manque de bol la plage prend l’eau et en haut le gris menace toujours alors cette nouvelle étape du Bitter Sweet (paradise) 2011 se jouera en intérieur.

Et pour la Maison Tellier ça change carrément la donne, de ne pas les voir sur une scène spatieuse comme celle du Café de la Danse et son mur de brique tout propre, le Glazart c’est bas de plafond, plus ambiance rock garage qu’americana, yeux dans les yeux avec le public (la pluie a du en refroidir quelques uns mais ça va, c’est plutôt honnêtement rempli).

L’expérience est donc différente ; l’impression de proximité plus grande déjà, le groupe commencera d’ailleurs le concert sur l’avant de la scène, sans amplification, avec tout le monde qui chante et juste Raoul à la guitare. Helmut fait pas mal d’efforts pour parler entre les morceaux, les mots se bousculent parfois un peu mais on est content d’en apprendre un peu plus sur les nouvelles chansons et retrouver le même humour pince sans rires que dans les morceaux, « La peste » est par exemple introduite comme étant une chanson d’amour...

C’est peut être le fait d’avoir la batterie et l’ampli guitare beaucoup plus fort et et de les ressentir beaucoup plus physiquement aussi mais il y a aussi un côté plus rock dans la prestation de ce soir avec un Raoul très en forme à la guitare (et au banjo aussi mais c’est généralement pas l’instrument qu’on associe au rock’n’roll...), sur « Laissez Venir », je suis resté scotché tout le morceau, y a absolument rien de démonstratif façon guitar hero dans son jeu mais c’est juste ce qu’il faut pour rendre l’ambiance fiévreuse de la chanson et c’est impressionnant à voir et à écouter.

En même temps, les cuivres sont quand même bien présents, on a d’ailleurs l’impression qu’ils le sont encore plus sur les nouveaux morceaux, le groupe en jouera au moins quatre ou cinq, « De beaux quartiers » et « Exposition universelle » joué par Helmut en guitare-voix, « Barbe Bleue » et (les ?) « disparues ». Pas de changement radical par rapport à « L’art de la fugue » mais la première impression pour ces nouvelles compositions est plutôt bonne.

Le concert se termine par la désormais classique reprise de « Killing In The Name » et on en ressort content d’avoir vu La Maison Tellier dans ce contexte un peu différent et d’avoir eu droit à tout plein de nouvelles chansons en avant-première du futur disque.

N.B. : Le Cargo ! a consacré un dossier spécial avec interview vidéo, session acoustique et photos à la Maison Tellier

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Derniers commentaires
- le 21/07/11 à 22:48
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merci pour cet article, juste une petite remarque : il y une confusion entre Raoul et Helmut ; ce dernier parle et chante tandis que l’autre joue du banjo, et bien sûr de la guitare !

micky - le 22/07/11 à 01:35

ouch, c’est l’inconvénient d’écrire ces articles au réveil :) c’est corrigé !

rolanda - le 23/07/11 à 16:54
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le lieu nous a semblé un peu restreint...mais le concert était bon ! regrettons un détail : où est la mèche qui barrait élégamment le front d’Helmut ? sniff...