La petite salle de la Maison de la Poésie est un lieu comme il y en a peu à Paris : une salle en sous-sol à l’architecture d’une cave voûtée qui constitue un écrin pour les spectateurs.
Ce soir c’est Agnès Gayraud alias La Féline qui avait choisi de nous y donner rendez-vous en belle compagnie : Blandine Rinkel, Mélanie Fazi, Vincent Message et Cloé Korman. L’objectif d’Agnès : nous présenter les titres de son nouvel album, VIE FUTURE en « s’appuyant » sur des textes lus par quatre écrivains-ami(e)s.
Pour nous qui n’étions pas familiers des thématiques de l’album (qui sortira cet automne), l’exercice ne fut pas toujours facile mais le plaisir, l’émotion, les frissons et même un brin de réflexion furent bien au rendez-vous. Le FUTUR, Blandine et Mélanie nous en livrèrent leur interprétation. De la VIE, il y en eut beaucoup aussi à travers les textes de Vincent et Cloé, mais aussi et surtout au travers des textes de La Féline. Agnès, jeune maman, irradiait hier soir. Difficile de juger d’un album lors d’une seule écoute, mais à plusieurs reprises nous avons senti nos poils se dresser ou les larmes monter. De telles réactions organiques ne sauraient mentir.
Un moment inoubliable : la complainte de la mère d’Agnès suite à la disparition d’un proche. Indéniablement, cette soirée avait une âme.