accueil > photos > concerts > Jon Porras + Frédéri

publié par Ben Gaston le 01/04/19
Jon Porras + Frédéric D. Oberland + Mathias Delplanque - Sulfure Festival - Le Vent Se Lève, Paris - 26/03/2019

Fort d’un premier concert réussi en octobre 2018, les deux webzines Indie Rock Mag (l’IRM des musiques actuelles) et Des Cendres à la Cave ont eu l’envie d’aller plus loin en créant le Sulfure Festival.

Sa première édition ne compte pas moins de 30 artistes originaires d’une dizaine de pays, sur 11 dates réparties entre le 9 et le 31 mars, toutes programmées au Vent Se Lève, cadre atypique, intimiste et cosy, à l’acoustique idéale.

Pour cette soirée du 26 mars qui affiche complet, 3 artistes aux univers bien différents vont chacun nous offrir une seule pièce de 40 minutes environ.

Mathias Delplanque ouvre la soirée. Un set construit à la croisée du drone, de l’électronique et du field recording. Rythmique lancinante, basse profonde et répétitive, sans concession et intense, une excellente entrée en matière.

Le second artiste est loin d’être un inconnu. Cela fait des années que nous suivons avec grand intérêt le parcours du prolifique Frédéric D. Oberland. Habitués à le voir en groupe, c’est curieux que nous venons le voir se produire seul. Qu’on se rassure, son art lumineux et contrasté, onirique et sensuel, est toujours là. Assis sur un antique tabouret en bois, Fred tourne à 360° autour de ses machines, pédales et instruments parmi lesquels son incontournable guitare, un piano ayant visiblement vécu et des cloches aux accents orientaux, possiblement ramenées de l’un des voyages récents du musicien au Moyen-Orient. Ambiant et hypnotique.

Changement de plateau, c’est toutes lumières éteintes que Jon Porras rejoint sa table. Moitié de Barn Owl avec Evan Caminiti, l’américain nous présente un mix des compositions éthérées du récent Voices Of The Air qui le voit délaisser la guitare pour des synthés vintage aux sonorités vaporeuses et pulsées et aux affleurements saturés. Veste à col Mao noire, concentré et droit, c’est dans la pénombre et seulement éclairé des LEDs de ses machines que Jon conclu en beauté cette magnifique soirée.

Partager :