et ça me brûle (hihi) de l’admettre, c’était une dure réalité, mais mon idole, joey burns, le chanteur de calexico n’est pas vraiment photogénique. pourtant son éternelle chemise à carreaux, son jean bien propre et son petit pull à col v, sa raie bien droite sur le côté, son petit air de gendre idéal... non, tout ça décidément, tous ces détails que je chéris depuis tant d’années, n’impressionnent pas la pellicule (ou la carte compact flash mais c’est moins glamour)...
joey dont la voix vous pénètre et vous réchauffe, vous transporte par delà l’atlantique, dans ses contrées de poussière et de rouille, a décidé que le meilleur souvenir qu’il accepte de laisser est bien celui de son timbre, et non de son effigie.en face, ou plutôt derrière,
john convertino, le magicien de la batterie, attire sans relâche l’objectif. charismatique. beau. puissant, expressif. et les nuances de son jeu, l’ampleur et les délicatesses, tout éclate dans son geste, son regard.
toujours aussi impressionnant ce duo de tucson, arizona. des nouveaux titres à couper le souffle de beauté (vivement l’album !!), de la douceur, de la rocaille, des envolées, des retenues. la recette ne change pas, un peu plus de a mineur dira joey, l’efficacité est toujours là... je ne sais pas pourquoi mais quand j’ai vu
brokeback mountain au cinéma, je pensais sans cesse
à calexico et quand j’ai vu
calexico ce soir, je pensais toujours à l’histoire de
brokeback... il doit y avoir une connexion qui aurait dû se faire... ça vous fait ça à vous aussi ?
la bonne nouvelle du soir :
calexico en concert à la
maroquinerie le 4 avril (l’album sort le 3)à bon entendeur...
la flèche d’or, 160206
Il est photogenique ... en tout cas il y a 5 ou 6 ans :)