Après Mozart l’égyptien, Mozart le cubain ? Pour Joachim Horsley, c’est aussi le cas de Beethoven, Bach et même Chostakovitch, dont il a ré-arrangé les thèmes en mode afro-caribéen (rumba, guanguanco et autres santeria) sur son album Via Havana.

Après le flamenco de Dorantes & Garcia-Fons le matin, le Cosmojazz Festival est donc resté latin l’après-midi sur l’alpage de Charamillon avec le pianiste américain et ses musiciens, qui prennent un plaisir évident à surprendre le public avec leurs versions très axées sur les percussions, utilisant même l’intérieur du piano façon timbales et congas !

Si le principe n’est pas nouveau (Chucho Valdès en est un spécialiste), c’est la qualité des arrangements et de l’interprétation - par un musicien de formation classique - ainsi que l’importance donnée aux percussions qui fait la différence et rend la relecture de Joachim Horsley passionnante.