fil harmonique

impossible de parler du out of nowhere de jimi tenor sans évoquer trois milliards d’influences, pas une de moins ! un album enregistré avec l’orchestre philharmonique de lodz, en pologne, mêlant saxo jazzy - "call the wild" - musique de film à suspens comme on ne les entendait plus depuis la grande époque de bernard hermann - "out of nowhere" - guitare saturée sur orchestre et chœurs - "blood on borscht" - ou encore ballade superbe et émouvante à la prince, comme prince lui même ne sait plus en faire depuis bien longtemps - "paint the stars".

guimauve kitch

tenor se permet même d’utiliser tous les instruments qui lui passent pas la tête : un cithare sur "spell", aussi bien que de la flûte, de l’orgue, du saxo et toute une palette d’instruments plus ou moins classiques, plus ou moins étranges. il y a aussi beaucoup d’autres influences dans cet album qui pourrait très vite tourné à la démonstration vaine et creuse ou à la grosse guimauve kitch et ridicule. et si toutes ses références nous viennent à l’esprit pour chaque morceaux de out of nowhere, c’est en général pour disparaître aussitôt et nous laisser sous le charme des mélodies et des orchestrations sublimes de jimi tenor.

50/60

ce type ose tout avec un culot et un talent quasi insolents. toutes les sensations, tous les sentiments sont au rendez de out of nowhere, c’est un album qui vous donne envie de danser - le merveilleux "spell" que sinatra n’aurait pas renier, dans une tonalité différente très certainement, car tenor et lui n’ont pas franchement la même voix. très influencé par les années 50 et 60 et les musiques de films de cette époque - "out of nowhere", "better than ever" - cet album est une petite merveille de finesse et d’intelligence, une véritable leçon ! out of nowhere est un grand album que l’on rêve d’entendre en concert.