Comme il me reste encore 3 séries de photos à faire et autant de textes, j’ai décidé pour me simplifier la vie de donner la parole au public des 10 ans des balades sonores, anciennement boutiques.

Et donc alors que je me rapprochais de ce périmètre de sécurité entre le public et la scène, vous savez cette zone laissée volontairement vide en cas d’attaque de gremlins des retours, des petites créatures vicieuses qui attaquent les spectateurs qui oseraient s’approcher de la scène pour un autre groupe que le "leur". enfin bref...

J’entends ceci : "ah ouais mais j’espère qu’il n’y aura pas que des groupes avec boites à rythme toute la soirée"

Bon là je me dis les mecs vous craignez quand même on est en 1984 quoi la boite à rythme c’est le putain de summum de la modernité et de la créativité. Daft Punk quoi. Le vocoder pouet pouet. Le synthé qui fait pschiittt. Le Vinyle... Tout ça... Faut vivre dans son temps quoi, soit 30 ans dans le passé. Car on me dit dans l’oreillette que c’est 2014 en fait, l’autotune qui invente les mélodies, le synthé qui fait pschiouut et Daft Punk quoi... okayyy...

Enfin trève de mauvaise foi de compet’, j’écoute Jaromil, en l’occurence, lui, elle (très belle voix dans les aigus) et le mac et je suis bien obligé de constater qu’ils ont pas tout à fait tort ces sales petits rockeurs  : dieu sait que lui se démène comme un beau diable, le corps en tension, le visage crispé tellement il vit son truc mais pourtant sans batteur, un magnifique solo plein de feeling joué avec une distorsion crémeuse à souhait, ça a toujours un peu cet arrière-goût de ce mec sur youtube qui joue le morceau de heavy metal épique scandinave à la fin de Guitar Hero dans sa chambre.

Argggggh que je suis méchant, parce que Jaromil a de bonnes chansons, une bonne voix (enfin faut peut être pas abuser de la voix de tête non plus), une bonne co-équipière mais il lui faut absolument un batteur.