En un album et quelques EPs, James Blake s’est taillé une sacrée réputation dans le milieu indie. Et sous cette avalanche de superlatifs et de déclarations d’amour, on trouve effectivement un artiste intéressant et talentueux mais malgré l’enthousiasme débordant des fans du premier rang, il ne se passe pas grand chose sur scène.

Sur les trois premiers morceaux, la séduction n’opère pas vraiment, et le contexte n’aide pas : honnêtement à ce stade de la soirée, j’arrivais à saturation avec la musique électronique sous toutes ses formes et après deux bons concerts de Frànçois and The Atlas Mountains et de Sébastien Tellier où ça vit sur scène, c’était difficile de revenir à cette musique là .

Alors je me suis laissé porté vers le fond, pour écouter plus que regarder, et même à écouter, à par un ou deux titres marquants par les samples vocaux, j’avoue que je n’en ai pas retiré l’envie d’écouter plus sur disque, contrairement à un groupe comme Chromatics qui n’a pas fait un set extraordinaire mais dont les mélodies me sont restées.