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publié par Renaud de Foville le 06/09/02
Black Session - La Maison de la Radio, Paris
Black Session — -- La Maison de la Radio, Paris

chaotique

si cette chronique a pris quelques jours de retard, au moins, ce n’est pas du tout dû à l’organisation légèrement chaotique et bordélique de notre cargo ! (note de terant : on a le webmaster qu’on peut...) non, pas du tout... pensez donc ! disons plutôt que l’on se demandait si il était bien utile de redire ce qui est en train de devenir pour nous une évidence : interpol est un incroyable groupe de scène. interpol est pour l’instant venu jouer quatre fois en france. deux fois à paris et deux fois à st malo. si la route du rock nous à, pour l’instant, permis de voir le groupe au mieux de sa forme - deux de leurs meilleurs concerts selon les new-yorkais eux-mêmes, deux de nos meilleurs concerts de ces derniers mois selon nous-mêmes - les concerts parisiens ne sont franchement pas en reste.

frustration

comme lors du festival off de la boule noire (cf chronique) les quatre new-yorkais ont l’air un peu fatigués. sûrement un peu tendus aussi. on peut comprendre la pression et l’enjeu pour interpol d’enregistrer l’émission de lenoir... pour la peine les premiers morceaux s’en ressentent un peu et manque de vie et d’énergie. mais dès que le groupe retrouve ses marques, que la pression retombe un peu interpol nous laisse sans voix. evidemment, depuis maintenant un peu plus d’un an que nous les suivons de près, nous sommes devenus un peu plus exigeant avec le groupe. alors on peut se dire que daniel, le guitariste, amène beaucoup plus d’émotion quand il fait le choriste que quand il s’agit du clavier qui se met à chanter, on peut aussi regretter que certaines montées en puissance n’ont pas l’intensité que l’on pouvait attendre et surtout de l’horrible frustration que l’on ressent à chaque black session.

hypnotique

rester assis à des concerts aussi intenses que celui là et rester assis à juste remuer la jambe d’un mouvement nerveux reste un véritable supplice... mais tout cela est très rapidement balayé par l’incroyable présence du groupe. cette black session nous a permis d’entendre à quel point le batteur du groupe est excellent et surtout primordial dans la construction des morceaux. un couple parfait avec l’hypnotique bassiste, au look et au caractère aussi particulier que son talent est grand. le chanteur, paul, pose de mieux en mieux sa voix, chaleureuse et émouvante, sur une succession de morceaux qui nous procure une infinié de sentiments et de sensations aussi riches qu’intenses. on ne pouvait pas trouver meilleure façon de finir les vacances et à aucun moment de cette black session nous avons regretté les 500 kilomètres que nous avons dû faire pour voir interpol sur scène. car si la musique d’interpol est faite pour vivre et être transcendée par les concerts, nous, sur notre vieux rafiot, nous sommes faits pour écouter cette musique... plus que jamais ! un grand ps : merci à sophie et emmanuel....

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publié par le 06/09/02