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publié par Mickaël Adamadorassy le 14/02/18
Intergalactic Lovers - Le Badaboum, Paris - 08/02/2018

Si vous ne connaissez pas encore les Intergalactic Lovers, vous pourriez croire qu’il s’agit d’un groupe de dance monté par les frères Bogdanoff ou alors une tentative de ressusciter le concept du boys band mais avec des costumes à la star trek pour réunir l’improbable fusion des publics des deux genres.

Mais non Intergalactic Lovers c’est notre coup de coeur indie rock belge 2017 (il semble bien y en avoir un au moins par an..), un quintet sans costumes donc mais qui a bien un super-pouvoir, celui d’écrire des chansons indie-rock tantôt très énergiques, tantôt plus lancinantes avec un sens mélodique et des arrangements très pop, le tout avec une jolie voix féminine qui use aussi bien de douceur que de punch.

Malgré un soir compliqué (on a compté au moins cinq autres concerts à Paris destinés au même public, sans compter l’épisode neigeux), le Badaboum est plutôt bien rempli, pas que des belges loin de là et très vite le groupe réchauffe l’atmosphère. Au lieu de la configuration classique avec le batteur au fond, avec le bassiste à côté pour lui tenir compagnie, là tout le monde est sur la même ligne, sauf un des guitaristes qui s’occupe aussi du clavier et qui est relégué au fond (on ne sait pas si c’est parce qu’il est timide, puni ou allemand ou juste le manque de place). Cette configuration nécessite d’avoir un batteur qui maîtrise très bien son jeu, sous peine de rendre le son ingérable et là c’est bien le cas, même tout devant on n’est pas abasourdi par chaque coup de grosse caisse.

C’est d’ailleurs tout le groupe qui est bien rôdé à la scène et maîtrise très bien son impact sonore, naviguant entre rock et pop avec comme constante l’énergie impressionnante déployée par la chanteuse, Lara Chedraoui. Dans ses gestes, ses petites danses, ses expressions de visage qui racontent les chansons autant que ses mots. Instrumentalement on a un mélange efficace de guitares acoustiques et électriques mais notre petit plaisir coupable c’est quand même quand le guitariste Maarten Huygens laisse partir sa Les Paul dans une distorsion grunge bien crade. Il y a aussi pendant le rappel ce très beau moment où les mélodies qu’il joue au lapsteel se mélangent et répondent à la voix de Lara.

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