Tu as reçu le nouvel album d’Institut en sortant de ton rendez-vous de transformation digitale avec Cap Gemini.

Tu as reçu le nouvel album d’Institut et ta pile de projets vient de tripler. Ta vie devient soudain beaucoup plus complexe.

Tu pensais réussir une dernière chronique. Tu pensais à ce groupe champion de France toutes catégories du nommage d’album. Mais il est trop tard.

Tu pensais prévenir les auditeurs de bien choisir leur état d’esprit avant de se lancer. Pas trop gai. Pas trop triste. Plutôt neutre. Tu avais testé pour eux les différentes possibilités.

Tu regrettes un peu aujourd’hui la discrétion des guitares, de Rachida Dati, l’éloignement de l’empathie.

Tu adhères, ceci dit, aux textures musicales, à ce regard toujours juste sur la société, à la douceur du chant.

Tu regrettes. Tu adhères.

Tu préfères ? Tu acères ?

La douce hanteur du chant.

Maintenant, si toi aussi tu as un poster de Pierre Gattaz,

si tu regrettes les visio-conférences et la côte vendéenne,

si tu te poses des questions existentielles, même de centre-droit,

si tu bloques aux premières écoutes mais ne cesses d’y revenir,

si tu te mondialo-spécialises,

toi aussi,

institue.

(sortie le 18 février)