Nous pourrions vous raconter notre vie. Tout ce qui s’est passé autour de cette session. Ou plutôt après. après ce moment passé dans cette grande maison du coté de porte de Clignancourt. Après cette bière partagée dans ce havre de paix par une journée ensoleillée. Après ces trois chansons filmées dans un grand salon près de la terrasse. Nous pourrions vous expliquer pourquoi alors que nous avions prévu de mettre très rapidement en ligne la session d’Institut cela a pris plusieurs semaines en étant persuadé d’avoir perdu le premier morceau. Nous pourrions essayer de partager avec vous ce doute étrange qui continue de nous turlupiner, cette session d’avoir perdu une cassette, sans en être totalement sûr. Comme il a été tout aussi étrange de voir que le morceau que l’on pensait perdu était bel et bien là dans l’ordi. Nous pourrions essayer de trouver les mots pour partager nos sentiments, nos sensations. Le travail que demande les sessions, le plaisir des rencontres. La déception de voir que certaines images de cette session sont abîmées alors que l’on a peut être réussi l’un de nos meilleurs enregistrements pour le son. Cette hésitation. Et puis la décision de diffuser cette session d’Institut. Avec ces images qui sautent. Nous pourrions essayer de parler de tout cela et de bien d’autres choses encore. Nous pourrions essayer de trouver les mots mais nous ne trouverions jamais la musique. Nous ne trouverons jamais l’alchimie que l’on retrouve dans les morceaux d’Institut. Ce monde sonore complexe et envoûtant bercé par la litanie des mots, des petites histoires surréalistes et pourtant qui vous donnent l’impression de parler de chacun d’entre nous que nous livre Institut dans cette session.
Les méduses
Les pensions de retraite
Gelé
Un grand merci à Gab pour la découverte.
Images : Renaud de Foville