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publié par Émilie Mauger, Natalia Algaba le 03/02/19
Hugo Barriol - La Maroquinerie, Paris - 24/01/19

On a découvert la folk mélancolique d’Hugo Barriol fin 2016 dans les longs couloirs de la station de métro Pigalle. Il nous a frappé par la beauté de ses chansons qui rappelle Ben Howard ou Bon Iver, et par la puissance de sa voix accompagnée de sa guitare folk. Trois ans après, avec juste un EP de 5 titres On the road (2017) au compteur, en attendant son album Yellow qui sortira en février, Hugo Barriol s’est produit pour la première fois à La Maroquinerie.

A ses côtés sur scène il y a Diego Lipnizky à la guitare, Antoine Kerninon à la batterie et Lilian Mille qui joue à la fois les clavier et les cuivres. Ils commencent par « Hurt » suivi de « The wall », deux titres de son EP qu’on redécouvre avec plaisir, avec la puissance d’une batterie derrière et des lumières qui réveillent la salle. Hugo prend la parole ensuite et fait des blagues. Le public rit et la complicité s’installe peu à peu. Quatre nouveaux titres s’enchaînent. Hugo sourit, bouge, s’approprie la scène alors que Diego alterne entre guitare et basse et Lilian passe du clavier aux cuivres. La trompette de Lilian nous séduit véritablement, elle apporte un certain mysticisme aux chansons.

Hugo reprend ensuite la parole afin de briser la glace avec un public encore un peu timide. Et c’est vite fait car le public se permet des commentaires sur le style hipster de Hugo. On sent qu’il y a de la famille et des amis au fond de la salle qui le taquinent sur sa barbe et ses cheveux. Tout le monde rigole et le groupe enchaîne avec une ancienne chanson, « Black and White » qui apparaît sur son EP de 2017. Les lumières s’éteignent ensuite pour laisser la place à une belle mélodie du clavier accompagnée d’un son orchestral de batterie, jouée avec des maillets, alors que Diego fait crier sa guitare à l’aide de slides pour cette chanson appelée « Hold my hand ». On a des frissons. Hugo explique que les prochaines chansons seront plus festives, même s’il n’écrit pas forcément des chansons très gaies.

En effet, le prochain titre, « Young », est plus rythmique, joyeux et fait danser la salle. Le single du nouvel album « Always » s’ensuit et pour la onzième chanson « Our Kingdom », Hugo prend un ukelele électrique et demande au public de suivre le rythme d’Antoine, le batteur, avec ses mains. L’ambiance est festive. Ils finiront cette première partie du concert avec « Million Years », deuxième titre du nouvel album connu du public qui chante le refrain, applaudit et s’enflamme. Ils partent, non sans remercier avant les spectateurs, le label, les amis… et expliquer que, si l’on crie fort, ils reviendront faire deux rappels. Chose promise, chose faite, ils sont vite de retour sur scène pour nous faire deux derniers titres. Hugo finit ce concert avec « On the road », que tout le monde connaît, et laisse le micro de côté pour s’approcher du public et le laisser chanter.

« Merci Paris » dit-il. On le sent ému. Il a de quoi l’être. On a adoré son nouvel album et son concert. Un concert moins intimiste qu’on aurait pu l’imaginer, avec des moments puissants grâce à l’ajout de la trompette, à la puissance de la batterie et aux beaux moments psychédéliques qui ont donné une nouvelle dimension à la belle voix d’Hugo Barriol. On lui souhaite de pouvoir continuer à vivre de la musique et de nous faire encore vibrer avec ses belles chansons.

Yellow sortira donc le 22 Février 2019.

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