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publié par Emmanuelle Nemoz le 27/09/22
Guitare en Scène 2022, jour 1 : hard rock & metal - Stade des Burgondes, Saint-Julien-en-Genevois - 13/07/2022

Après un hiatus de deux ans pour cause de pandémie, le festival Guitare en Scène était de retour cet été à Saint-Julien-en-Genevois avec les particularités qui en font un rendez-vous atypique : des groupes habitués aux stades et autres arenas des grandes villes du monde, mais qui jouent devant 5000 personnes maximum dans une petite ville de Haute-Savoie jouxtant Genève. D’où la devise du festival : "Petite taille, grosses pointures".

Pour mettre tout de suite les festivaliers dans l’ambiance rock du festival, la première soirée était résolument orientée hard rock et métal, avec deux poids lourds arrivés tout droit du Hellfest et la tête de pont du rock indépendant français, le tout sous l’oeil (et les oreilles !) de Francis Zégut, venu voir de quoi il retourne dans ce festival de poche des confins de l’héxagone (et reparti complètement conquis !).

Tout commence en plein soleil, sur la scène Village qui accueille les festivaliers dès leur entrée sur le site, avec un habitué, le guitariste Christophe Godin, et son nouveau groupe The Prize avec Maggy Luyten (ex-Nightmare) au chant, pour une dose de rock énergique (malgré les températures caniculaires !).

Direction ensuite la scène Chapiteau et les américains de Black Label Society, qui font le show avec leur leader Zakk Wylde en kilt et hilare, jouant presque autant de sa longue crinière que de sa guitare : le headbanging est de rigueur sur scène comme dans le public...

Quand vient le tour de la fratrie australienne d’Airbourne, les gobelets de bière volent dans tous les sens et un spectateur termine en vol plané dans le crash des photographes tandis que Joel O’Keefe, comme monté sur ressorts, arpente la scène, cheveux au vent mais sans kilt (et sans t-shirt non plus) avant d’ouvrir une bière avec la tête et de s’offrir un petit crowd-surfing. Show bien rôdé et headbanging toujours.

Retour ensuite vers l’ambiance "club" de la scène Village où les talentueux frenchies de Last Train oscillent entre explosions de gros son et moments intimistes, avec des compositions percutantes et mélodiques. Tonton Zégut ne s’y est pas trompé qui est là pour les soutenir, et le groupe lui rend un hommage ému.

Mais la soirée n’est pas terminée : on attend avec impatience la "all-stars jam" - un classique du festival - et on ne sera pas déçu : Marco Mendoza et ses complices Dino Jelusick, Ivan Keller et Mario Lepoglavec, accompagnés par Gus G (ex-Ozzy Osbourne) investissent la scène Chapiteau pour une série de reprises survitaminées. Maggy Luyten fait une apparition et Joel O’Keefe déboule sur scène pour "Highway to Hell". La jam déborde largement du timing prévu (8 ou 9 morceaux au lieu des 5 initialement prévus) tellement les musiciens et le public se font plaisir, et de s’arrêtera que parce qu’il faut bien respecter l’horaire de fermeture du site !

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