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publié par vinciane le 24/10/09
Gravenhurst - La Malterie, Lille - 23/10/2009
La Malterie, Lille

dix-huit

Dix-huit mois après le départ de ses musiciens, Nick Talbot est revenu à la forme initiale qu’il avait donnée à Gravenhurst. Celle d’un guitare-voix sensible et touchant. Lorsqu’il tournait en groupe, il lui arrivait déjà de prendre la scène seule en fin de set, pour quelques titres venant souvent contrebalancer l’énergie qui précédait. On pensait alors plutôt à un exutoire.

sérénité

De nouveau seul sur la route, Nick Talbot retourne plus en profondeur dans sa discographie, plus en finesse aussi. Il entame par un très rare "I turn my face to the forest floor’. On connaît le britannique pour la fragilité de sa voix, il lui faudra plusieurs morceaux pour évacuer les hésitations, asseoir sa sérénité. à la Malterie (Lille), le public, assis, se laisse bercer par le délicat jeu de guitare du britannique. Les conditions, idéales, interdisent le cliquetis des appareils-photo. On en profite pour observer à quel point le chanteur semble posé, apaisé. On en profite, tout court.

tubes

On comprend vite qu’il n’ira pas chercher les tubes, les "velvet cell", "animals", "the diver", "she dances". Un petit pincement au coeur certes, mais c’est tant mieux. Finalement ces morceaux ont tellement été présentés en groupe lors des tournées précédentes qu’il est heureux pour une fois d’entendre la douceur d’un "bluebeard", de "tunnels", de "damages II". Du côté des incontournables, le set se limite à "Nicole" et "Black Holes in The Sand". Le songwriter ira explorer les bandes originales avec "Entertainment" (Ein Freund von Mir). Et, lorsqu’en rappel Nick Talbot joue le jeu des requests, on finit subjugués par la version de "Cities beneath the sea", bien plus inattendue qu’un "Diver".

surprise

La surprise que recelait ce concert de Gravenhurst, deux ans après la sortie du dernier album, The Western Lands, a été sans aucun doute l’absence de nouveaux morceaux (un petit doute subsiste sur un titre du set). Est-ce à dire qu’aucun album ne couve quelque part dans un petit studio de Bristol ?

Qu’il faille un temps de transition, d’introspection après la fin d’une aventure partagée se comprend sans mal. Et nous, d’attendre impatiemment le titre du cinquième album.

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publié par le 24/10/09
Derniers commentaires
Sfar - le 24/10/09 à 19:34
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Ah mais voilà une excellente nouvelle !