l’effet de l’alcool
Pourquoi à l’écoute du troisième album de Gossip, Standing In The Way Of Control , à t’on une furieuse envie d’aller les écouter en concert. Mais pas n’importe comment, surtout pas n’importe où. Les 11 morceaux de cet album, le son brut, l’énergie provocatrice et surtout l’incroyable voix de Beth Ditto vous donne envie de plonger dans un petit club. Une ruelle, mal éclairée. Tard dans la nuit. Du monde dehors, fumant, buvant. Tellement étroite cette ruelle que deux voitures ne peuvent pas d’y croiser. Dans l’après midi le groupe y a garé une vieille fourgonette, bloquant la circulation le temps de descendre le matériel. Les balances se font une bière à la main. A peine rentré que les vétements sont déjà imprégnés de l’odeur de cigarette froide et d’alcool qui envahit l’atmosphère de ce club en sous sol. On passe par le bar avant d’essayer d’accéder à la salle de concert. Une faune des plus mélangées se bousculent dans cet espace résidu. Pour se parler, une seule solution... hurler. Les décibels que crachent les enceintes couvrent toutes conversations... Un grand comptoir de bar. Une seule envie à l’écoute des Gossip. Boire, sentir l’effet de l’alcool. La perte de contrôle, la tête qui devient légérement lourde, les gestes un peu plus lents. Tout va bien, tout va mieux. On peut être n’importe où, on ets bien. Un club du sud de l’italie, un bar de Manhattan, un Pub de Dublin ou un squatt de Berlin. Se laisser emporter, envahir par la musique. Lui obéir, sans réfléchir. La batterie qui cogne, Jon Spencer n’est pas loin, la guitare qui déchire l’air, Blonde Red Head survole l’album, la voix... la voix. Inattendue dans pour un groupe qui se veut Punk Rock. Cette voix qui emmène souvent Standing In The Way Of Control vers le Blues, vers la soul... Du punk Soul... un bien beau mariage...
allez vous promener ici