New-yorkais ouvrant pour Fran Healy sur quelques dates européennes, Foley Stewart débarque sur scène muni d’une guitare acoustique et d’un torse velu (hum... il l’aura un peu cherchée celle-là avec son t-shirt largement échancré).
On remarque d’emblée un point commun avec Fran Healy : malgré une certaine tension (il parlera aussi de la désorientation due au fait de tourner à l’étranger), il prend le temps de parler au public, de ses chansons ou même de chercher de quoi il pourrait parler. Il faut dire qu’il semble un peu déstabilisé par le silence du public. Pour nous, c’est une forme de respect pour la musique, mais apparemment il est plus habitué aux publics bruyants et le silence pour lui est peut être plus un signe d’ennui.
Mais à ce niveau il n’a pas trop à s’en faire : Foley possède une voix plutôt sympathique (qui rappelle ... Fran quand il la pousse, du coup c’est un choix de première partie un peu bizarre) et des chansons qui le sont autant, on est pas non plus bluffé mais il arrive à garder le contact avec le public, à faire sentir qu’il met ses émotions dans la musique...(cf son regard sur les photos)... et il a aussi le bon goût de ne pas jouer trop longtemps.
Du coup, l’impression globale est plutôt bonne et par curiosité je suis allé écouter les morceaux de son myspace et là bonne surprise : la voix rend très très bien sur disque et surtout il joue avec un groupe complet et souvent en électrique. Dans cette version plus riche, des chansons que le guitare-voix peinait un peu à habiller gagnent beaucoup.