irlando-punk

Dignes descendants des Pogues, armés d’instruments traditionnels à peine électrifiés, Flogging Molly débarquent en trombe, giguent, tournent et lâchent une bonne grosse dose d’énergie irlando-punk en jouant leurs titres comme si leur vie en dépendait. Les titres, d’ailleurs, plus Flogging Molly en enchaîne et plus le public se déchaîne. Ouvrant pour Millencollin et ne diposant donc que de 45 minutes de set, le combo prend tout le monde à la gorge d’entrée de jeu avec un “Screaming At The Wailing Wall” tapageur, ajoute un “Swagger” tonitruant et un “Tobacco Island” à l’instru final digne d’un voyage en fond de cale du Titanic passé en accéléré.

irrésistibles

Les moments calmes sont rares (“Whistles The Wind” et... c’est tout.) et cèdent la place à des morceaux beaucoup plus paillards, irrésistibles et joués deux fois plus vite que sur disque (“Devil’s Dance Floor” et sa flûte entêtante, “Seven Deadly Sins”, “Drunken Lullabies”). Dave King exhorte la foule à claper des mains, taper du pied, donner de la voix. Le pied de la scène ressemble à une mer agitée crachant çà et là des corps en sueur, tandis que ceux du bar du fond - joyeusement traités de « bastards » par le chanteur - attendent tranquillement que ça se passe. “Within A Mile Of Home”, agrémenté d’un outro allongé de violon survolté, puis “What’s Left Of The Flag” closent les débats, la foule saluant bras en l’air la bande de pirates qui vient de la retourner. On en reprendrait bien quelques pintes de plus.