Ce 1er juillet, c’est la Suède qui prend les "rennes" de l’Europe pour six mois. Il n’en fallait pas plus pour nous donner envie de vous composer une petite salade de saison avec quelques représentants de la prolifique scène suédoise.
On s’en est donc allé piocher dans notre collection de sessions vidéos et on y a trouvé de blondes personnes à la voix d’ange, d’autres plus brunes et plus graves, quelques fines démonstrations de finger picking et surtout, des compositions remarquables, nourries au grain anglo-saxon mais ayant su garder des lignes épurées, toutes scandinaves.
First Aid Kit
Les femmes-enfants d’abord : voix siamoises, country gaillarde, les soeurs Söderberg (16 et 18 ans) sont sans complexes face à leurs aîné(e)s. Pour preuve, cette reprise de Cash parée de choeurs puissants. Un classique, sur un banc, qui leur va comme un(e paire de) gant(s).
ep "drunken trees" disponible chez Wichita ; premier album annoncé pour l’automne.
Olle Nyman
Originaire de Luleå (on touche là les latitudes boréales), Olle Nyman est un garçon discret et presque timide, mais qui déborde de voix et d’énergie une guitare entre les mains. Impressionnant !
Olle Nyman en concert le 3 juillet au centre culturel suédois (avec Peter Von Poehl), et le 17 juillet aux vieilles charrues
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Ane Brun
On vous l’accorde, elle est norvégienne (« un pays en forme de guitare », dit-elle) ; c’est pourtant en Suède qu’Ane Brun a construit sa carrière et son élégant songwriting. Ici accompagnée de sa compatriote Rebekka Karijord pour une interprétation de haute volée de l’un des titres de son récent Changing of the seasons (qui sera enfin distribué en France le 14 septembre prochain).
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Melpo Mene
Les petites ritournelles d’Erik Mattiasson ondulent comme des sud-américaines. Frais et égayant !
josé gonzález
Un véritable latin cette fois, né de parents argentins réfugiés à Göteborg. Technique tout en virtuosité décontractée, au service de chansons hypnotiques et addictives.
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Anna Ternheim
C’est nature, débarrassées des arrangements maniérés du disque, que les bluettes douce-amères d’Anna Ternheim sont les plus convaincantes.
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Promise and the monster
Un ange passe au café suédois de Paris.
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The Concretes
En guise d’épilogue, trois minutes vaporeuses et ouatées, indolentes comme un après-midi d’été.