postpowerindiepop
someday if i want to, c’est ce que je me suis dit de l’éventuelle rédaction d’une chronique du 7 titres d’exsonvaldes... et ce jour est arrivé aujourd’hui... le quatuor parisien aura réussi à me faire écrire une chronique d’un disque de (postpowerindie)-pop ! tour de force traduisant assurément la qualité du ep en question ! si l’on retient avant tout le morceau de clôture, "postslowrock" qui nous aura fait revenir inlassablement vers le disque et assister à chaque passage parisien du groupe, il se détache écoute après écoute, concert après concert, de petites pépites mélodiques et rythmiques. tant et si bien qu’il en devient un peu frustrant cet ep à n’être qu’un ep... ! fort heureusement, sur scène, la prestation s’étire à l’envi et permet au public de se régaler de morceaux ne figurant pas sur le someday if i want to (de "august" tiré de sons, silences - premier opus du groupe - aux nouvelles compos comme "all i have"). oscillant entre rock carré ("who’s to blame") et pop étincelante ("switzerland"), exsonvaldes n’aura rien à envier à pinback, nada surf et consorts. il y a fort à parier d’ailleurs que même mendelssohn risque de pouvoir aller se rhabiller en matière de marche nuptiale car le "wedding song" de nos amis parisiens pourrait bien laisser sa marque chez les popeux !
signatures
depuis plusieurs mois à présent, le groupe fait le tour des embarcations seiniques..., la balle au bond (01/10/02), la guinguette pirate (07/02/03), la péniche six-huit (12/03/03)... et toutes ces salles ont bien raison de convaincre qu’exsonvaldes n’aura certainement pas la destinée que le pétrolier du même nom il y a une quinzaine d’années... sur scène, martin (batterie), guillaume (basse), antoine (guitare, choeurs) et simon (guitare, chant) font montre d’une énergie et d’un plaisir communicatifs, toujours plus pro, toujours plus à l’aise. il est certes un peu dommage que simon donne toujours l’air de s’excuser d’être là entre les titres, car il ne fait aucun doute que ce quatuor a bel et bien sa place dans la scène rock 2003. que leur manque-t-il aujourd’hui sinon une signature ? c’est tout le mal que nous leur souhaitons.