post-

il y a environ deux semaines, simonb de la leuleu (ndlr : lenoirliste, excellente mailing list au passage, quant à simonb il écrit sur webzine nameless et officie dans l’excellent groupe exsonvaldes dont l’album sort le 8 octobre) demande une confirmation de la venue d’explosions in the sky à paris. ils sont programmés en remplacement de comet gain, dimanche 22 septembre à la guinguette pirate. cela me rappelle que ce groupe de post-rock m’est toujours inconnu alors que j’en entend beaucoup de bien. pratiquement au même moment, overlook (du forum fonie) poste un concert donné l’année dernière au café du nord à san francisco.

épuisé

c’est l’occasion de jeter une oreille sur le groupe en question ! au bout de quelques écoutes, je suis plutôt enthousiasmé. je télécharge dans la foulée sur le même site (kerm.net), leur premier album (édité à 300 copies), à ce jour épuisé ainsi que le second sorti chez temporary residence. une copie k7 et le disque tournera pendant une semaine lors de tous mes déplacements... une claque ! la comparaison avec mogwai est trop facile car on s’aperçoit qu’ils ont leur propre identité, leur propre manière de construire les morceaux. c’est décidé, j’irais les voir ! j’arrive à 20h00 et il y a déjà assez de monde pour ne pas pouvoir accéder aux premiers rangs mais pas assez pour justifier l’achat d’une pré-vente.

déluge de notes

ils sont en train de finir de s’installer, j’essaye de me trouver rapidement une petite place. le set commence à 20h10, et surprise, les premiers rangs s’assoient ce qui me permet d’avoir une vision globale sur tout le groupe, yeah ! mickael, le bassiste fait une brève présentation du groupe et commence directement par jouer "greet death", le premier morceau du second album. je suis directement plongé par ce déluge de notes, et bien content d’avoir écouté les albums avant le concert, les sensations n’auraient pas été les même. les titres de la premières demi-heure me sont inconnus, des inédits certainement. sur plusieurs morceaux, mickael prend une gratte, et joue le tempo pendant que munaf gratte à une vitesse folle pour donner un son presque continu. le troisième guitariste, mark, joue une petite mélodie assez aigüe. le tout donne vraiment quelque chose d’agréable à écouter. le final se voudra musclé car munaf frappera littéralement sa guitare comme le bassiste qui cognera son engin comme un fou, pour que ce petit monde se retrouve finalement par terre, épuisé. le concert a été plutôt long (60 min) par rapport à d’habitude. un stand avec le second album (cd & lp) et le t-shirt étaient en vente. bien pratique, car j’ai pu avoir those who tell the truth shall die... pour 12 euros.