Juillet. En attendant juillet, on fait des étirements, des symétries d’axe (d), des gâteaux noix de coco. Le temps nous joue des tours, accélère puis nous attend. "Down the hill", on dévale, remonte, s’arrête un instant, puis on repart invariablement.

Edouard. En attendant Edouard, on s’assure qu’on a bien compris, qu’on a bien appris. Sur un air entêtant, "Do you understand ?", on partage nos espoirs, nos petites respirations, mais comprend-on vraiment ? Comprend-on vraiment ?

Ana. En attendant Ana, moins de raisons d’être triste étrangement. "Somewhere and somehow", la réponse s’ancre, le temps fait ses étirements. Des carrés d’hypoténuse, des cookies pépites de chocolat, on fera mieux la prochaine fois, assurément.

Manu. En attendant Manu, c’est in or out. In or out. Oui, in or out. In or out. Pourquoi choisir finalement ? Une fois vert, trois fois rouge, masque ou masque, c’est loin déjà. Dedans, dehors, "In/out", sans hésiter, à deux voix c’est mieux devant.

Juillet. En attendant juillet, avec Manu, Edouard et Ana, on joue aux charades musicales. Ana gagne, s’étire, en symétrie centrale, gougères croustillantes, guitare entre les dents. Le temps encre les gens.