calme et serein

après une après midi sympa : l’interview de nicolai dunger que vous trouverez bientôt sur cargo et la chance d’assister à la fin des répètes de la jolie emiliana, tout ne pouvait aller que pour le mieux. j’attendais tranquillement devant le trabendo - sur le parking du zénith c’est vrai qu’il y a mieux mais il faisait très beau alors... en fait c’était tellement calme et serein que l’on a même raté le début du set de dunger - en arrivant à 17 heures c’est pas mal. mais rien de grave, on a quand même pu assister à la plus grande partie d’un set qui met en avant sa voix si particulière qu’elle ne plait pas à tout le monde. pour nous c’est tout simplement un support d’une émotion incroyable. culminant avec le très beau "father" - sûrement le plus beau morceau de son dernier album - le set de dunger est décontracté, musicalement impressionnant même si parfois il joue un peu trop avec sa voix. fabrice, de 99octane, me fera d’autant plus regretter de ne pas avoir vu dunger en première partie de sylvain vanot il y a quelques mois, qui selon lui était encore meilleur que ce soir...

palme d’or

mais la soirée ne faisait que commencer. la majeure partie du public était venu pour la petite islandaise - non, pas celle de la palme d’or ! quelques fans ont entamé un happy birthday dès l’entrée en scène d’emiliana qui ne quittera pas un large et franc sourire de toute la soirée - jusqu’à très tard dans la nuit, d’ailleurs. bon, c’est le moment où il faut avouer qu’il ne me reste que quelques bribes de souvenirs de ce concert. la soirée ayant été assez épuisante et éthylique, c’est vrai que j’ai un peu de mal à faire le point. ce qui a frappé tout de suite c’est le tonus et la joie d’être sur scène de torrini. et c’est très communicatif, malgré un début un peu lent, le concert a véritablement décollé à partir de la seconde moitié, on ne s’ennuie jamais vraiment tellement emiliana nous fait partager son énergie.

bon présage

elle est heureuse d’être sur scène et nous on regrette qu’elle ne nous fasse pas profiter un peu plus des capacités de sa voix. ce n’est que vers la fin du concert - juste avant le rappel - qu’elle a vraiment commencé à nous montrer quelle voix impressionnante elle peut avoir. proche du timbre de shirley bassey, et ce n’est pas peu dire. pour un petit bout de femme comme elle, on reste très impressionné. l’ambiance était tellement bonne, que emiliana et son groupe reviendront pour une chanson qui n’était pas prévu sur la set list. sympa. mais la soirée n’était pas fini, car les calexico qui était à leur black session, au passage peut être la dernière de l’histoire, sont arrivés à la petite fête qu’organisait la maison de disques. accompagnés de leur mariachi - cf concert des calexico- ils ont mis le feu en chantant presque 45 minutes devant un public très chaud. un bon présage pour le concert du lendemain, au même endroit.