Avec Eloïse nous nous sommes croisés sous le chapiteau d’un cirque électrique. Nous nous sommes croisés dans les sous sols d’un magasin de disques.
Pour différentes raisons nous n’avons rien gardé de ces moments pourtant beaux, ces moments forts. Car croiser Eloïse Decazes ne laisse pas indifférent nous ne voulions en rester là.
L’occasion du second et très bel album enregistré avec Eric Chenaux, que nous croisons, lui, pour la première fois, est donc la bonne. Pas de cirque, pas de sous sol, mais c’est à l’étage du bar juste en face de chez Eloïse que nous avons rendez vous. Quelques tables, des chaises, des banquettes, un mur fissuré, une peinture qui s’écaille par endroit. Un lieu chargé d’histoire, ou surtout d’histoires. Un lieu de passage, de fête, de vie, de bruits, de musique, d’alcool, d’échange. Le Relais de Belleville, c’est tout cela et bien plus encore. Un bar, un troquet, le décor idéal des histoires portées par la voix d’Eloïse, enrobées par la guitare d’Eric. Laissez vous bercer, porter par les morceaux envoutants de ce duo aussi rare que précieux.
Un très grand merci au Relais de Belleville pour leur accueil.
Le deuil d’amour
Dedans la ville de plaisantement
La belle endormie
Images : Renaud de Foville