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publié par alex le 11/03/00
elliott smith
- figure 8
figure 8

classe/pas classe

difficile de s’attaquer au monument elliott smith sans tomber dans les superlatifs en tous genres. elliott smith confirme album après album qu’il est l’un des tous meilleurs songwriters de sa génération, d’une classe et d’une finesse impressionnantes. l’américain nous propose 16 nouvelles compositions dans ce figure 8 printannier. il place la barre très haut, comme d’habitude, mais l’ensemble est peut-être un peu en-dessous de ses trois précédents albums, elliott smith, either/or et xo. peut-être est-ce tout simplement l’effet de surprise qui s’est estompé avec le temps, mais on ne retrouve pas la meme diversité, originalité, liberté melodique qu’auparavant.

production hollywoodienne

on a plusieurs fois l’impression d’entendre des chansons de xo en un peu moins bien, en un peu plus banal (toutes proportions gardées bien entendu). elliott smith se démarque de plus en plus du son acoustique et lo-fi de ses premières compositions. l’instrumentalisation est riche, la production généreuse, impeccable, les cordes, la batterie, les guitares se superposent avec méthode. quelques chansons meritent quand-même une attention particulière. “son of sam”, le premier single, est peut-être la chanson de l’album qui met le mieux à profit la nouvelle production "hollywoodienne" de la musique d’elliott smith, avec ses choeurs réjouissants, son rythme enjoué, sa melodie parfaite. “everything reminds me of her” nous rappelle le elliott smith de ses debuts, acoustique, les yeux baissés, la voix moins sure, et c’est bien sur magnifique. “la” est tres belle aussi, dans la même veine que “son of sam”.

taking the easy way out

“easy way out” est pas mal non plus, avec son refrain entêtant : « it’s all about taking the easy way out for you i suppose ». “happiness” est très interessante : c’est une de ces chansons où elliott smith évite obstinément la facilité, et dont on découvre tous les charmes écoute après écoute. enfin, last but not least, “everything means nothing to me”. j’avais promis de ne pas abuser des superlatifs (ce que j’ai déjà fait), je ne vais donc pas disserter sur cette chanson mais vous savez ce qu’il vous reste à faire...

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publié par le 11/03/00
Informations

Sortie : 2000
Label : dreamworks