bande

le retour de la bande à blixa bargeld. hummm - vous noterez cet intense moment de réflexion - tout à fait le genre de chronique que l’on redoute de faire. aura t’on les références, la culture musicales nécessaire pour ne pas sortir que des inepties (cf un bon paquet de chroniques). en jetant un oeil sur la bio du groupe on tombe sur cette phrase : " malgré le côté sérieux qui enveloppe les textes de blixa bargeld, on ne doit jamais sous-estimer la force ironique du groupe. un des éléments caractéristiques des textes de blixa bargeld est cette utilisation régulière du point de vue entre le micro et le macro : partant du détail, le regard part ensuite au loin, vers l’ouverture. ". voilà qui n’aide pas du tout. surtout quand on ne comprend pas un seul mot d’allemand. je ne suis pas un berliner moi (et c’est tant mieux car j’ai pas très envie de finir la cervelle répandu à dallas !). mais bon si c’est la maison de disque qui le dit, c’est que c’est sûrement vrai !

port du casque

alors que dire sur un groupe qui est devenu une référence, presque culte sans être du tout connu du grand publique. au lieu de chercher à faire compliquer, à sortir des grandes théories musicales ou mieux encore à faire un historique comparatif de l’histoire du rock bruitiste - au passage on peut juste dire qu’à coté de scrape (cf chronique) les morceaux de pepertuum mobile pourrait tous servir de générique à la petite maison dans la prairie ! - il suffit de poser l’album sur la platine et se laisser emmener dans l’univers de einsturzende neubauten, un univers particulier mais beaucoup plus ouvert et accueillant que l’on ne peut le penser. ce qui surprend c’est que l’album est souvent émouvant, pas franchement ce que l’on attendait, mais comment résister à la mélancolie qui traverse un morceau comme "ein leichtes leises sausein" ou le très beau "boreas". et si le coté indus du groupe est toujours présent plus de 20 ans après leur début ce n’est plus " marteaux piqueurs et port du casque obligatoire " qui domine cet album.

sésame

perpetuum mobile est un album beau et grave, envoûtant même, qui pourrait être le parfait sésame pour les non initiés à l’univers de l’un des groupes majeurs de ces 20 dernières année.