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publié par alex le 29/03/00
eels - la vapeur, dijon - 24/03/2000
la vapeur, dijon

à moitié

eels clôture sa tournée française dans cette excellente salle de concert. le concert, une fois de plus, est complet, et le public accueille avec grand enthousiasme le trio californien. le concert est évidemment très proche de celui de la cigale, mais est encore meilleur : le public est ici à moitié assis, dans les premiers rangs, et à moitié debout, dans les derniers rangs. contrairement à ce que nous affirmait e dans la soirée (cf. interview), cela ne semble avoir que des conséquences positives, et le public est plus enthousiaste et plus à l’aise qu’en configuration entièrement assise. les spectateurs sont enthousiasmés par les nouvelles chansons, et font un triomphe aux plus anciennes : dès les premières notes de "susan’s house", le public se déchaîne e est très détendu. au milieu d’un petit discours sur la france et son climat agréable, il explique au public ne parlant pas anglais qu’il est en gros en train de dire " blah blah blah blah blah ! ".

dijan

butch remercie le personnel de la salle pour la qualité apparemment remarquable du dîner, e redit combien il a passé une journée formidable à " dijan ", et lisa germano assure le spectacle. "climbing up to the moon" est vraiment extraordinaire ce soir, "daisies of the galaxy" est très belle aussi, avec le chant plaintif, enfantin de e à la fin, épaulé pour les chœurs par butch. "mr. e’s beautiful blues" est rayonnante, e ayant toujours son boa rose autour du cou, et le public s’étant levé comme un seul homme ! le public restera debout pour tous les rappels, l’ambiance est survoltée, très bon enfant. le groupe revient pour le rappel surprise comme à la cigale, et le public est maintenant debout sur les chaises !

né pincé

personne ne veut laisser partir le groupe comme ça, et après quelques minutes, les eels reviennent pour un quatrième rappel, une nouvelle chanson inédite apparemment, chantée par butch, le né pincé pour prendre une voix nasillarde, avec e au piano. butch est le héraut de la soirée, et le public le réclamant bruyamment, il revient seul cinq minutes plus tard nous faire un long solo de batterie, très enlevé, dont il a le secret. les autres musiciens, à l’exception de e, reviennent sur la scène pour profiter du spectacle, et lisa germano une pince à la main, fait semblant de vouloir démonter les éléments de la batterie de butch. tout le monde ressort ravi, ayant assisté au plus long et à un des meilleurs concerts qu’eels n’ait jamais donné.

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publié par le 29/03/00