en costume

cela faisait longtemps que bernard lenoir tentait de les faire venir dans les studios de la maison de la radio. c’est chose faite, ce jeudi soir, entre 21h30 et 22h30, pour une heure d’un condensé de la tournée actuelle de eels, en formation complète, et en costume s’il vous plait. le concert commence par la même ouverture instrumentale, avec butch chantant maintenant " before i sputter out " de temps en temps, et e arrive cette fois avec une pancarte de fortune sur laquelle il a inscrit "applaudissements ".

délire collectif

e s’installe directement au piano pour le "feeling good" habituel, et enchaîne avec "grace-kelly blues", qu’on apprécie d’autant plus avec le son excellent de cette black session. on passe directement à "my beloved monster", qui fini de manière bizarre, par un petit délire collectif à la limite du rock (mon dieu !). suivent les magnifiques "it’s a motherfucker", "jeannie’s diary", et "i like birds". on retrouve aussi les deux nouvelles chansons, qu’e n’hésite pas à jouer en direct sur france inter. "i can’t help falling in love with you", reprise à elvis, qu’ils avaient joués pendant les rappels à la cigale, est très réussie, et est parfaitement arrangée à la sauce eels, avec la voix si caractéristique de e, l’orchestration nouvelle, e étant à nouveau au piano. "flyswatter" est toujours aussi tourbillonnante, mais peut-être un peu plus courte.

laïus hilarant

e présente maintenant son groupe, couvrant lisa germano de compliments, comme d’habitude. butch est toujours aussi populaire, à tel point que e lui demande de faire un discours. butch, au milieu d’un petit laïus hilarant, nous demande de conduire prudemment et de rester heureux. après "mr.e’s beautiful blues" et "susan’s house", le groupe revient pour deux rappels pas prévus au programme, "novocaine for the soul" et la même chanson inédite qu’à la cigale.