Des guitares rutilantes mixées très en avant, dont une qui fait penser au "Don’t You" de Simple Minds, une voix féminine vaporeuse et délicieuse qui flotte au dessus et très loin derrière une batterie avec une caisse claire qui tabasse, tellement réverbée qu’au début on croirait que c’est enregistré dans un local de répète caverneux. Entre dream-pop, shoegaze et grunge, Did You Die est comme un rayon de soleil, un bol d’air frais qui nous rappelle qu’on est plus censé être en hiver, quand on a nouveau envie d’être dehors, de faire des festivals avec des groupes qui déménagent sur scène. On espère donc voir bientôt en live ce groupe canadien, qui en est déjà à son troisième album, disponible sur Bandcamp et les autres plateformes.