Le lieu de notre rendez vous est inattendu. Un beau petit jardin dans les hauteurs de Montmartre, par un jour de soleil, on se dit que c’est parfait pour filmer Dick Annegarn. Nous ne nous attendions pas à passer par une voie privée, nous ayant préalablement annoncer à l’interphone de la superbe demeure où nous avons rendez vous. Un bar ? un restaurant ? On ne sait pas trop, dans l’allée quelques poules, juste à coté un terrain de pétanque, entouré de superbes maisons. Nous sommes à Paris, un Paris comme on le voit rarement.

Dick nous attend au soleil. On parle quelques instants, pour faire connaissance, pour échanger sur Christophe qui sort un nouvel album et que Dick à l’air de bien connaître, pour trouver dans quel coin du jardin on peut s’installer et quel morceau nous allons filmer. Tout se passe avec humour et douceur, avec décontraction. Il suffit de voir la réaction de Dick au milieu du morceau quand l’énorme porte de fer du jardin claque. On ne va pas s’arrêter pour si peu. Il suffit de prendre cela avec humour et l’intégrer dans les morceaux du monsieur qui sont à autant d’histoires belles, drôles, tristes, envoûtantes et poétiques. 

Piano dans l’eau

Un grand merci à Amélie et à l’Hôtel Particulier Montmartre

Images : Renaud de Foville