bouche à oreille

attention ce disque révèle quelques perles, quelques chansons délirantes, quelques merveilles... merveilleuses (c’est un bon début de critique ça, faudra que je le recase ! )... en fait ce disque est un grand disque, une vraie révélation. on devrait inventer un sticker pour prévenir avant d’acheter, cela serait plus honnête. day one sans trop savoir pourquoi on l’attendait depuis longtemps, un morceau sur la compil des inrocks qui nous avait mis la puce à l’oreille, et fait naître une curiosité grandissante au fil du temps. quelques morceaux diffusés sur de très rares radio, un bouche à oreille délirant - quoi que peut on encore employer cette expression pour des déchaînés qui communiquent leur impatience délirante sur le net entre autres. mais toujours pas d’album en vue, bien que prêt depuis des mois, ordinary man ne sortira que mi-mars. on ne pouvait plus attendre, on voulait absolument vérifier ce sentiment qui nous minait...

mélancolique

la maison de disque à eu la gentillesse de nous envoyer une copie de cet album et voilà... - hein...quoi, je peux m’arrêter là... - bah pourquoi, ça y est on a eu ce qu’on voulait. on l’a écouté... - je dois dire ce que j’en pense... ok très bien (non ce n’est pas ce que j’en pense ça, cela veut... bon ok on y va !) bon avant tout il faut voir que cet album sort sur le label crée par les massive attack et vu les albums qu’ils nous font, eux, on ne pouvait être que très exigeant avec leur label... deuxième chose importante - mais vraiment importante, sinon je n’en parlerai pas - je ne me suis toujours pas fait au premier morceau, "waiting for a break". sympathique mais me faisant terriblement penser aux surestimés cake, et cela me gêne... disons que pour moi ordinary man commence avec l’excellent "bedroom dancing"...

étrange et bizarre

plusieurs choses frappent l’oreille très vite, mais il faut plusieurs écoutes pour tout clarifier, pour tout comprendre. truffé de sons, de trouvailles, d’ingéniosité on n’en oublierait presque que ordinary man est plus parlé que chanté, pas rappé, non disons parlé sur le rythme des mélodies. sensation étrange aux premières écoutes ! ce qui veut dire, par exemple, que le chanteur de day one n’est pas frank sinatra - vous le saviez sûrement, et de toutes façons c’est pas plus mal sinon on ne les aurait jamais vu en tournée...car oui frank sinatra est mort ! bon on se calme, j’essaie mais je ne pourrai pas tenir toute une chronique sans parler de l’album, alors allons y. il faut avoir cet album dès sa sortie -le genre de phrase qui plaît à la maison de disque dans une critique -, car il faut absolument entendre "in your life". une " stupid song " comme beck en raffole, une " petite " chanson sans prétention, une " petite " mélodie qui ne vous lâche plus... cela me fait terriblement penser au "party girl" de u2, simpliste, presque, mais au bout du compte une grande chanson, au refrain parfait, à l’air entêtant et à la joie de vivre terriblement contagieuse... car l’une des qualités évidentes de cet album c’est sa bonne humeur, son humour... par exemple les bruits étranges et bizarres - sonneries de téléphone, coup de feu, instruments de tout poil et autre aboiements de chiens - sur "trying too hard". le tout enveloppé dans des mélodies imparables, une production redoutablement éfficace autant que sobre, une utilisation extrêmement intelligente des non-qualités de voix du groupe... une preuve de ces mélodies, de cette production regorgeant de petites idées aussi efficaces que gonflées c’est le génial "i’m doin fine". car souvent on se dit que ce son on le connaît, cette pirouette sonore on l’a déjà entendu, et on doit se rendre à l’évidence : les violons de ce morceau sont superbes, la mélodie est imparable. "i’m doin fine" est un grand morceau.... et ce n’est pas le seul sur cet album ! juste pour vous donner encore un peu plus envie de l’avoir - mais est-ce vraiment utile - il faut entendre aussi le "truly madly deeply" qui fait naître en nous autant d’histoires que d’images et la superbe ballade qui clôture le premier album de day one, "ordinary man"... à mettre en boucle sur votre platine.