Si nous étions aux Transmusicales de Rennes la veille pour un tournage, nous en avons profité pour rester 24 heures de plus et faire quelques concerts. C’est entre autres pour le concert de Dalton dans la grande salle du Liberté que nous sommes restés. Après la découverte et très bonne surprise de Our Lights et le très beau concert de Gwenifer Raymond, que l’on aurait aimé voir dans d’autres conditions, nous sommes plus qu’impatients de revoir Dalton après leur concert à l’International. C’est peu dire que les conditions sont radicalement différentes. Dans la journée nous avons pu en parler avec le groupe. De ça et d’un des thèmes récurrents dans les paroles de Patrick. Les fringues !

En cette fin de vendredi le Liberté est bien plein et le groupe démarre pied au plancher pour un concert d’un peu plus de 40 minutes. Dans le public des vieux de la vieille, dont certains venus spécialement de Paris pour soutenir le groupe et voir ce qui restera très certainement comme l’un des plus gros concerts de leur histoire. On peut croiser dans les premiers rangs Michel, Daltons dès les premiers jours ou encore Fantazio. Le concert file à toute vitesse, le son est impeccable, la tension ne retombe jamais et les morceaux totalement imparables s’enchainent sans que l’on voit le temps passer. Dalton est une machine à tubes. La rythmique du groupe, JB et Constant, est une machine de guerre, mais une machine à faire danser ! Si l’on fait partie de ceux qui regrettent le départ de Serdar, l’un des fondateurs du groupe, nous sommes aussi de ceux qui pensent que le groupe est une machine de guerre qui mérite de jouer dans les plus grands salles parisiennes. Comme le disait l’adorable type de la sécu qui filtrait les photographes, j’vais faire attention à mes gars parce qu’il parait que le groupe qui arrive il dépote. C’est exactement ça !