Une session tous les trois ans. A chaque passage de Darren en France, à Paris, nous nous retrouvons pour filmer quelques nouveaux morceaux de l’infatigable australien. Comme en 2022 nous nous retrouvons dans le petit appartement que Darren à loué pour les quelques jours dans la capitale. L’été est déjà bien commencé et la chaleur est écrasante, difficilement supportable à certains moments. Mais nous avons eu du mal à trouver une heure en commun dans nos emplois du temps et cette chaleur ne nous empêchera pas de nous retrouver dans la petite chambre avec vue sur une très belle église du Xe arrondissement. Heureux de se retrouver on s’amuse aussi du fait que la météo est presque à l’inverse en Australie. Fenêtre fermée pour le bruit, ventilateur coupé on se lance dans le tournage de cette session au milieu de la fournaise. La caméra glisse dans la paume de la main, il faut redoubler de vigilance pour ne pas gâcher la prise. Mais très vite la magie opère. La musique de Darren envahit la pièce, nous fait tout oublier, nous transporte et nous touche. Deux morceaux instrumentaux qui nous font voyager, comme la bande originale d’un film qu’il reste à écrire, que l’on pourrait écrire et réécrire chaque jour, un film épris de liberté, d’émotions, de grands espaces et de joies simples. Dans cette petite chambre parisienne nous avons oublié les murs, les rues écrasés par la chaleur, les petits tracas du quotidien. Le temps de deux chansons, pour quelques minutes nous avons été libres d’être ailleurs.

International Bury The Hatchet Day

Light dancing on e’en water Seine

Images : Renaud de Foville